Le jour où l'on découvre que l'on a un pouvoir magique.......... par Eva
Eva 5ème
Des pouvoirs
d’enfers !
Lisa
alla se coucher à vingt heures trente, après avoir lu son livre préféré. La
petite s’endormit facilement. Elle rêva qu’elle était princesse. C’était
quelque chose qui lui tenait à cœur. Être princesse, c’est super !
Le
lendemain, elle se réveilla vers sept heures. Sa mère commençait déjà à
déjeuner. Lisa s’assit à table. Elle lui demanda son bol, pour ses céréales.
Mais elle lui dit non. Lisa poussa un soupir et pensa « Si j’étais une
princesse, je n’aurais qu’à claquer des doigts pour avoir ce que je
demande ! » Et, joignant le geste à la parole, elle claqua des
doigts. Et là, elle fut stupéfaite ! Rien ne bougeait autour d’elle. Ni
l’horloge, ni sa mère, ni rien d’autre. Le micro-onde arrêtait de chauffer.
Elle a regardé dehors : aucune voiture n’avançait. Elle passa sa main devant
le visage de sa maman. Mais rien. La petite reclaqua des doigts et tout se
remit en action. Cela rassura la jeune fille, même si elle était très perplexe.
Elle était comme un chien dans un jeu de quille :
toute excitée !
Son
père arriva. Il dit à peine bonjour que sa fille répondit à ses parents
« Je monte lire ! » Ils se posaient des questions : leur
enfant déjeunait toujours pour quatre personnes, et là elle n’avait rien avalé…
Dès
qu’elle fut dans sa chambre, Lisa réfléchit. Elle voulait être sûre que ce
n’était pas un rêve. Elle écouta attentivement ses parents. Ils discutaient.
Elle claqua des doigts : plus aucun bruit. L’enfant refit son geste :
des bavardages dans la cuisine. Elle fit un autre test. Elle alluma le robinet
de la salle de bain. Clac ! L’eau ne fit plus de bruit. Elle s'était
arrêtée de couler.
Depuis,
quand elle voulait plus de temps, elle faisait marcher ses pouvoirs. Quand elle
voulait dormir encore un peu le matin mais que son réveil sonnait, elle faisait
son claquement de doigts et Lisa pouvait se recoucher. Ou bien si elle était en
contrôle et qu’elle n’avait pas fini quand sa maîtresse ramassait les feuilles,
elle terminait tranquillement. Bref, c’était très utile ! Et oui, encore
mieux que d’être princesse. Et elle ne dit rien à personne.